Dans cet épisode spécial de "Couches, Cafés et Confidences", nous accueillons Déborah, qui va partager son expérience d'accouchement à domicile, et Susana, la photographe qui a capturé ces moments uniques.
L'accouchement à domicile, ou AAD, bien que de plus en plus demandé concerne moins de 1% des accouchements en France selon l'APAAD.
Alors, comment ça va, les filles ? On peut commencer par parler de ton choix d'accoucher à domicile, Déborah ?
Déborah : Bien sûr ! J'avais une forte envie d'accoucher naturellement, sans intervention médicale. J'avais même imaginé un accouchement dans l'eau. Cependant, cela n'a pas été le cas pour mon premier enfant, ce qui a été un peu décevant. Nous avons déménager au Canada et c'est là que j'ai intégré l'équipe de Maternité Sacrée, plongeant ainsi dans un environnement plus spirituel. Je suis tombée enceinte avant notre retour en France, j'ai donc rechercher une sage-femme qui pourra m'accompagner pour un accouchement à domicile. C'est comme ça que j'ai rencontré Marion. Je l'ai découverte sur le site de l'APAAD : Liste des sages-femmes AAD en France — Association professionnelle de l'accouchement à domicile (squarespace.com)
Claire, recommandée par Marion, est devenue ma doula. Son approche douce et enveloppante correspondait parfaitement à ce dont j'avais besoin. Et c'est là que Suzanna est entrée en scène.
Susana : On a commencé par discuter sur les réseaux sociaux, j'ai tout de suite senti une belle connexion. J'ai été enchantée de pouvoir capturer ces moments magiques.
Déborah : Exactement, et c'est là que le projet a vraiment pris forme. On a décidé de faire appel à une photographe pour immortaliser ces instants uniques.
Susana : Et c'était vraiment puissant de voir Déborah vivre cette expérience. Les émotions étaient palpables, et j'ai été honorée de pouvoir les capturer en images.
Est-ce qu'il doit avoir une préparation particulière pour un AAD ?
Déborah : L'accouchement à domicile a été une expérience incroyable. On s'est rencontrées régulièrement avec Marion, même si on était à une heure de route. J'ai accouché dans un gîte proche de chez elle, au cas où un transfert à l'hôpital serait nécessaire.
Marion avait également prévu quelques rendez-vous à l'hôpital pour s'assurer que tout se passait bien. C'était rassurant pour moi, et ça a renforcé ma confiance dans ce choix.
Tout se prépare pendant la grossesse. J'ai pris des compléments pour anticiper les carences, et logistiquement, il a fallu planifier le moment du départ pour le gîte. C'était un mélange d'excitation et d'appréhension.
L'accouchement lui-même a été intense. Marion a suivi de près chaque étape de manière discrète et intuitive. C'était une expérience où je me sentais maîtresse de l'accouchement, en connexion totale avec mon bébé.
Susana : Et capturer ces moments a été vraiment spécial. La liaison entre Déborah et son bébé, même avec le placenta, était émouvante. À domicile, on peut vraiment laisser le temps nécessaire à ces moments magiques.
Déborah : Après l'accouchement, j'ai passé quelques jours dans le gîte, puis Mika a fait la déclaration de naissance. C'était amusant de réaliser qu'il n'y avait pas eu de naissance à la mairie depuis 1985, mon année de naissance.
Susana : C'était une expérience unique en tant que photographe. Capturer la beauté de la naissance et ces premiers moments intimes a été un privilège.
Déborah : En rétrospective, malgré les défis, c'était une expérience que je voulais vivre. Cela reste l'un des moments les plus beaux de ma vie, personnellement et professionnellement.
Susana : Et en tant que photographe, c'était une chance incroyable de documenter quelque chose d'aussi unique et beau. Merci de nous avoir partagé cette histoire, Déborah.
Déborah : Merci à vous deux d'avoir été là pour capturer ces moments et de rendre cette expérience encore plus spéciale.
Et si vous souhaitez découvrir l'article écrit par Susana : Reportage photo d'accouchement (susanacruz.fr)
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